Auteur/autrice : Michel Dumais

Vergers Paul Jodoin : Tradition familiale

Les Vergers Paul Jodoin se distinguent par la diversité et la très grande qualité de leurs produits. Qui n’a pas succombé aux jus frais vendus sous la marque Tradition ? Portrait d’une entreprise familiale qui, au rythme des années, n’a cessé de grandir tout en conservant les valeurs qui ont fait sa réputation.

Si Rougemont est universellement connu pour ses vergers et ses cidres, il ne faudrait pas oublier que le jus de pomme est depuis toujours l’ambassadeur de la région dans nos frigos. Bien avant les jus exotiques que l’on retrouve aujourd’hui un peu partout, le jus de pomme régnait en roi et maître dans nos chaumières. Il a d’ailleurs toujours une place de choix dans le coeur des Québécois.

Mais la famille Jodoin avait compris que les Québécois désiraient avoir dans leur verre un jus bien à eux, différents, dotés d’un goût franc. Leurs jus se distinguent de tous les autres, comme leurs pommes. Et cette quête d’excellence fait que chaque année ou presque, de nouveaux cultivars font leur apparition dans les immenses vergers de la famille Jodoin.

Il était une fois…

Ce n’est pas d’hier que la famille Jodoin est tombée dans les pommes. Déjà, au début du XXe siècle, l’ancêtre Jean-Baptiste et sa conjointe faisaient ensemble la production de pommes à partir d’un verger acheté dans la Petite-Caroline, à Rougemont. 

Comme c’était le cas dans nombre de famille du temps, très souvent les enfants reprenaient l’entreprise familiale ou recevaient un coup de pouce afin de démarrer leur propre entreprise. C’est ainsi, qu’avec l’aide de son père, Ernest Jodoin reprît le verger familial.

On ne s’étonnera pas d’apprendre que des 13 enfants qu’il eut avec sa femme Alice, plusieurs tombèrent eux aussi dans les pommes. Dont Paul qui reçut de son père un coup de main afin d’acquérir une maison et une terre dans le rang du Cordon à Saint-Jean-Baptiste. C’est à cet endroit, dans les années 1960, qu’est née l’entreprise Les Vergers Paul Jodoin. 

Temps durs

Mais les premiers temps furent difficiles. Outre les pommes, monsieur Jodoin gérait la culture de pommes de terre et de petits fruits avec des succès, disons-le, mitigés. Il a fallu près de 8 années avant que l’entreprise roule rondement, avec à la clé, cet amour des vergers et des pommes.

S’en suivirent des années d’innovation alors que l’entreprise fit l’acquisition de ses premiers entrepôts de réfrigération à atmosphère contrôlée, ce qui permettait de conserver la récolte beaucoup plus longtemps et d’en assurer une distribution optimale. Ce procédé innovateur, qu’il offrait à d’autres entrepreneurs pomiculteurs de la région, permettait enfin d’offrir aux Québécois des produits locaux durant presque tout l’hiver. Il faut savoir qu’un autre membre de la famille Jodoin avait démarré son entreprise d’emballage de pommes qu’il distribuait dans plusieurs régions, dont celle de la Capitale-Nationale.

Mais après six années, l’entreprise d’emballage connut des ratés et monsieur Paul Jodoin racheta la « business » et la relança à son compte.

L’union fait la force

L’agroalimentaire est un milieu stimulant, soit, mais il arrive régulièrement que pour de nombreuses raisons, l’entreprise connaisse des hauts, mais aussi des bas. Et au début des années 1980, tout ne tournait pas rond aux vergers Paul Jodoin. Les trois fils de Paul Jodoin, Pierre, Sylvain et François, qui déjà œuvraient au sein de la société, ont racheté, à l’automne 1986, la totalité de l’entreprise afin d’offrir une heureuse retraite à leur père. 

Les trois frères Jodoin

En s’unissant ainsi, les trois frères Jodoin firent du proverbe « l’union fait la force » leur devise. Pour François, le bonheur est dans le verger et la production n’avait déjà plus de secret plus lui. Du côté de Sylvain, c’était la mécanique et l’entretien de la machinerie qui plus que tout, le rendait heureux. Quant à Pierre, ses responsabilités s’étendirent à la gestion de l’emballage, les achats et la mise en marché des pommes et des jus par la suite.  

Dans le jus

Après quelques années à travailler ensemble, les trois frères lancèrent en 1992 leur première usine de transformation de jus. En effet, plusieurs grandes entreprises du milieu de l’alimentation se disaient intéressées par un produit frais, provenant des vergers Jodoin. Mais beaucoup d’équipements étaient nécessaire pour faire un bon test de marché.

Premier client : le géant Costco. Après quelques essais concluants dans un magasin, il fut demandé aux vergers Jodoin de distribuer leurs jus dans l’ensemble des points de vente de Costco. Un succès. D’autant plus que leur jus était brut alors que traditionnellement, le jus de pomme vendu en magasin était filtré et clair.

De fil en aiguille, Pierre Jodoin, en charge des ventes, continua de développer de nouveaux points de vente dans plusieurs autres chaînes et boutiques d’alimentation. Le jus brut allait devenir le « brand » des jus Tradition, celui par lequel la société se démarquait de ses concurrents.

On s’en doute, après quelques années à connaître du succès, les vergers Paul Jodoin investirent dans leurs premiers pressoirs. Et commencèrent à diversifier leurs produits. Deuxième jus à être offert, la limonade, un produit qui s’avérera être un nouveau succès populaire.

La gamme de jus Tradition

On agrandit

Qui dit succès dit agrandissement et acquisition de nouveaux actifs pour l’entreprise. « En quelques années, nous avons fait l’achat de 8 nouveaux vergers » qu’il a fallu, la plupart du temps, revamper, histoire de leur insuffler une nouvelle vie et les rendre productifs à nouveau. Bref, on arrache les arbres et on replante avec de la nouveauté.

Quant aux infrastructures, à 7 reprises, depuis 1986,  il a fallu agrandir les bâtiments et acheter une multitude d’équipements afin de les rendre conformes aux plans de développement et supporter la croissance de la société. 

Et on fait des acquisitions

Tout ce temps, Pierre et ses frères ont des visées sur le marché canadien et surtout, le marché américain. Mais n’y entre pas qui veut. Ce sont les achats de quelques marques comme Bennett’s et Moût de Pom qui ont facilité les choses et qui ont propulsé les vergers Jodoin dans le monde de l’épicerie. Le développement avec les chaînes américaines se font principalement avec « de la marque privée » .

« Le temps file »

Le poids des années se fait sentir au sens de l’entreprise. Les trois frères prennent de l’âge, quoique toujours actifs, et regardent du côté de la relève. Alors que bien des entrepreneurs déplorent le peu de relève familiale, les enfants des trois frères eux, œuvrent au sein de l’entreprise. Ils forment une relève intéressée et impliquée; un gage d’une d’une belle transition générationelle.

Mais le plus difficile est de laisser-aller. Ces jeunes ont leurs propres idées pour le futur de l’entreprise. Et les trois frères en sont conscients. « Ils n’ont pas d’autre choix que de faire évoluer la société ».

Et la pomme, elle ?

Il faut en être conscient, la culture de la pomme est appelée à changer au cours des prochaines années. Avec les dérèglements climatiques, certains cultivars fort connus telles la Mc Intosh ou la Spartan sont appelés à connaître un succès moindre tandis que de nouvelles espèces s’imposeront sur les marchés de la consommation et de la transformation.

Aux vergers Paul Jodoin, ces changements ont débuté il y a déjà plus de 15 années de cela. «  Ça ne date pas d’hier que des choix ont dû être faits. Le status quo au niveau de la productivité et de l’offre variétale n’était plus une option puisqu’il faut toujours garder en tête notre but de bien répondre à la demande de volume des chaînes d’alimentation et des goûts des consommateurs. »

L’entreprise a rejoint ce que l’on appelle «les clubs de production», qui ont développé différentes variétés de nouvelles pommes très tendances qui s’implantent actuellement en Amérique du Nord et qui se développent et se développeront encore davantage dans le futur au Québec.

La croissance des années futures, selon les trois frères, passera inévitablement par cette nouvelle approche.   

Bref, on comprendra que la pomme a encore un bel avenir devant elle. Tout comme l’entreprise Paul Jodoin.

Domaine Cartier-Potelle : 10 années à célébrer la vigne

Le Québec, terreau fertile pour la vigne ? On ne peut le nier. Et un des plus beaux domaines viticoles qui soit est sans contredit le Domaine Cartier-Potelle. Accolé au versant sud du mont Rougemont, face à la plaine, le domaine, qui célèbre cette année ses dix ans d’existence, jouit d’un climat bénéfique à la vigne. Retour sur les 10 années du Domaine.

Un vignoble ? Faire du cidre ? La bonne idée. Mais ce qui devait prendre la forme d’un lointain projet de retraite s’est avéré rapidement être LE projet qui allait redéfinir la carrière de Josée Cartier, de son frère David et du conjoint de Josée, Jean-Pierre. Et une simple discussion à bâtons rompus avec David en avril 2011 allait changer le cours de leur vie respective.

Car il en fallait de l’audace pour faire le saut dans un domaine où de l’aveu même de Josée Cartier, les connaissances de nos trois compères en soins de la vigne s’avéraient inexistantes. Mais l’amour du vin, de bons alcools et des voyages allaient venir à bout des dernières hésitations de nos trois mousquetaires.

Fondateur Domaine Cartier-Potelle

Avant tout, le terreau et la formation

Une fois la décision prise, les recherches afin d’acquérir un terreau propice à la production de vin allaient les mener… à un verger qui contenait quelques vignes. Et qui dit verger dit cidre. On y reviendra.

Assisté de l’ancien propriétaire qui leur a expliqué les défis de la culture de la pomme et de la vigne, nos trois nouveaux propriétaires ont été chercher des connaissances supplémentaires sur la production de produits alcoolisés à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de Saint-Hyacinthe. « De la pomme, de la vigne, ça ne pousse pas sans soins appropriés. Et ces soins, on doit les prodiguer à l’année », affirme Josée Cartier. Bref s’en suivirent une et une autre et finalement, toute une série de formations sur les alcools.

site Domaine Cartier-Potelle

Un peu de cidre ?

Nous sommes en 2012. Cette première année de production en fut une placée sous le signe de la pomme et des cidres de glace. « Nous avons commercialisé nos quatre premiers cidres (2 de glace, un tranquille et le dernier liquoreux). Et comme il n’y avait ni entente avec la SAQ, épiceries fines et autres débouchés, nous avons vendu nos produits au vignoble, sous un chapiteau. Quelle expérience quand on se compare avec aujourd’hui. »

cidre Domaine Cartier-Potelle

Et coule le vin

Trois années plus tard, en 2015, avec l’ajout de nouveaux cépages au vignoble, furent commercialisés les premiers vins du Domaine Cartier-Potelle. S’en suivirent des années un peu folles qui menèrent à une production de cidres et de vins « éclectiques ».

Du Frontenac blanc au Riesling en passant par le Chardonnay, le Frontenac noir et le Sainte-Croix, les cépages se diversifièrent, les vins y acquièrent leurs lettres de noblesse et la réputation du Domaine allait lui permettre de faire son entrée à la SAQ et dans les épiceries fines. Ce qui ne s’est pas fait toutefois sans un travail de représentation intense de la part de l’équipe du Domaine. 

vin

Les drôles d’effets d’une pandémie

Mais aussi incroyable que celui puisse paraître, c’est la pandémie en cours qui a vraiment relancé les activités du Domaine, nous dit Josée Cartier. « Alors que les premières années, il nous fallait visiter les succursales une après l’autre pour “pousser” notre vin et notre cidre, la pandémie a eu comme conséquence que les Québécois voulaient goûter les produits locaux et la SAQ elle, de son côté, a fait entre nos produits automatiquement dans plus de 80 succursales. » 

Résultat ? Octobre 2020, la production du Domaine était complètement écoulée. Ce qui a eu comme conséquence que cette année, les vins et les cidres produits au Domaine seront avant tout commercialisés au Domaine. Surpris ? Suivez-nous pour la suite.

vendanges

De la belle visite au Domaine Cartier-Potelle

Depuis plusieurs années, aux vignobles et aux infrastructures de production se sont ajoutés des bâtiments d’accueil des visiteurs. « Alors que les premières années, nous devions nous faire connaître auprès des visiteurs, aujourd’hui, nous bénéficions d’un achalandage record. Les gens aiment et veulent se procurer nos produits. En agro-touristique, nous sommes une destination reconnue. Et en plus, nous procurons aux visiteurs qui ne peuvent se rendre dans les vignobles de vieux pays la même expérience, à quelques kilomètres seulement des grands centres. » 

Domaine Cartier-Potelle

Direction 20 ans

L’entreprise a célébré cette année ses dix premières années de vie. Comme toute entreprise en croissance, elle a connu sa part de bons coups… et de moins bons coups. Mais selon Josée Cartier, les prochaines 10 années verront le Domaine mettre l’emphase sur la production viticole et délaisser un brin la pomme. 

« Que voulez-vous, on aime le vin. Nous avons un faible pour le vin. Cela dit, soyez rassurés, nous continuerons à faire du cidre, nous aimons le cidre. Et nous allons développer de nouveaux produits avec la pomme. »

Vendanges: c’est la fête au vignoble Cartier-Potelle

vendanges

Pour encore quelques jours, il est possible de vivre un moment privilégié, soit d’expérimenter la magie des vendanges au Domaine Cartier-Potelle, situé dans la belle région de Rougemont. Une expérience réservée autrefois à ceux qui traversaient l’océan pour se rendre dans les vieux pays, mais qu’il est possible dorénavant de faire ici, au Québec.

Raisins

Faire les vendanges, c’est vivre une expérience sensorielle hors du commun, qui s’adresse à tous les sens. C’est connecter avec la terre de nos ancêtres. C’est refaire les mêmes gestes que nombre de vignerons ont accomplis depuis des millénaires. Les vendanges c’est, depuis toujours, faire la fête au vin.

« Tout est question de température », nous affirme Jean-Pierre Potelle, cofondateur du Domaine qui porte son nom. Alors qu’il possible de cueillir des pommes par mauvais temps, la cueillette du raisin doit être accomplie dans des conditions optimales. « Surtout pas de pluie, idéalement un temps frais mais ensoleillé ».

raisins

24 heures pour presser le raisin

De même, le vigneron se doit de vérifier tous les jours si les raisins renferment le parfait équilibre entre sucre et acidité. Avant d’entamer son processus de presse des baies et de vinification, le raisin exige de ses artisans une balance parfaite de ses composés et de conditions optimales. Oui, le raisin est exigeant. Mais il nous le rend bien par la suite lorsque les premières bouteilles sont ouvertes.

Il faut dire que les 20 000 plants de vigne du Domaine ont besoin de soins appropriés avant de libérer leurs jus. De l’amour du paysan soit, mais aussi de moult connaissances. Une fois cueillies par les mains des travailleurs et des bénévoles venus vivre l’expérience des vendanges, les baies doivent être pressées rapidement, presque toujours en moins de 24 heures. Et coule le jus qui un jour, fera le vin qui luira dans la coupe.

vendanges

Plusieurs cépages

On retrouve plusieurs cépages différents au Domaine Cartier-Potelle. Le Frontenac blanc donne cette souplesse et ses reflets d’or au vin blanc du Domaine. Le Riesling, on s’en doute, sert à concevoir le vin du même nom. Idem pour le Chardonnay tandis que le Sainte-Croix entre dans la composition du vin rosé. Plus complexe, le rouge Cartier-Potelle demande un assemblage de Petite pearl, de Marquette et de Frontenac noir.

De la fin août à mi-octobre, les velléités du climat déterminant le moment clé, les travailleurs du Domaine séparent le raisin de la vigne, chaque cépage demandant une période de cueillette optimale de 7 à 10 jours.

vendanges

Du jus de raisin au vin

Alors Jean-Pierre ? Et ce jus ?

« Faire du vin, ce n’est pas que presser les baies, ajouter des levures et laisser le processus de vinification se faire. Il y a des étapes importantes. » Par exemple, une fois le jus extirpé des raisins, il faut le laisser reposer. C’est l’étape du débourbage, qui dure de 24 à 48 heures, afin de laisser aux impuretés le temps voulu pour se déposer au fond des cuves.

Ces impuretés, ainsi que les peaux restantes des baies, seront récupérées pour être transformées en compost. Rien ne se perd, rien ne se crée disait le chercheur.

Ce n’est qu’une fois cette étape accomplie que finalement, le vigneron ajoutera les bonnes levures au jus, chaque vin ayant sa technique bien particulière pour satisfaire au besoin du processus de vinification. Cette étape s’échelonne sur plusieurs semaines, bien que certains vins demandent que le tout s’étire sur des mois.

raisins

On l’imagine, la mise en bouteille du vin se révèle être un autre moment propice à la fête. Ce jour-là, on embouteille les agapes futures, les bombances à venir, mais aussi l’espoir, l’espoir que le vigneron puisse offrir un grand vin aux connaisseurs et qu’il puisse recommencer l’année qui suivra.

Car telle est la vie du paysan. 

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Rougemont – 12 vergers pour cueillir des pommes avec son chien !

C’est le temps des pommes et de l’autocueillette en famille et entre amis. Mais pourquoi pas avec son chien? À Rougemont, 12 producteurs vous accueillent avec Fido.

Les propriétaires de chiens le savent, c’est souvent la croix et la bannière lorsqu’il s’agit de se divertir en compagnie de monsieur Toutou. Mais à Rougemont, plusieurs de nos artisans producteurs adorent les chiens. Mais attention, il y a malgré tout certaines règles à suivre pour s’assurer de vivre une expérience que tous chériront. Allez le chien, tu viens?

Photo : @lolatheadventuress

Les bonnes pratiques avec votre chien

Avant tout, un bon collier et une bonne laisse. Idéalement, un harnais, tel qu’exigé par de nombreuses municipalités. Ajoutez à cela une médaille identifiant le chien, histoire que, si la bête prend la fuite, malgré vos précautions et la meilleure volonté du monde, on puisse l’identifier.

Bien des amis des chiens ont tendance à l’oublier, mais ce n’est pas tout le monde qui aime la proximité avec Fido. Plusieurs parce qu’ils furent mordus dans leur jeunesse et d’autres en raison des allergies. Sans compter ceux qui, tout bêtement, n’aiment pas les animaux.

Une bonne surveillance alors s’impose. Gardez votre chien fermement près de vous, et ne le laissez pas gambader en toute liberté. Les rencontres entre chiens ne sont pas toujours les «partys» auxquels on peut s’attendre. Mais que cela ne vous empêche pas de marcher dans les vergers et les champs des producteurs. Rien de mieux qu’une bonne marche de santé avec monsieur chien pour le rendre «zen» face aux autres visiteurs.

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Photo : @chelsea.thecorgi

Bienvenue monsieur Fido

On vous le disait, plusieurs producteurs accueillent avec grand plaisir les chiens et leur famille. La majorité des vergers de Rougemont acceptent les chiens en laisse, pour le plus grand plaisir de tous.

Votre chien est le bienvenu chez les producteurs artisans suivants:

  • Abbaye Cistercienne
  • Cidrerie du village
  • Cidrerie Michel Jodoin (lundi au mercredi seulement)
  • Verger Jardins d’Émilie
  • Tartopom
  • Verger Antoine Germaine Tanguay
  • Verger Danielle
  • Verger du Moulin
  • Verger du Flâneur
  • Verger Paul Jodoin
  • Verger la Vieille Grange
  • Verger Trois pommes

De plus, si l’envie d’une bonne tarte aux pommes vous prend ou encore pour faire une pause le temps d’un repas, le restaurant Si Henri savait sur la rue Principale accueille les chiens.

Allez le chien, tu viens?

chien
Photo : @gisele_la_teckel

Nous vous invitons fortement de vérifier les heures d’ouverture des entreprises et de communiquer avec elles afin de planifier votre visite.  Nous vous demandons aussi de respecter les consignes sanitaires en vigueur ainsi que les règles des entreprises de la région. 

Pour connaître toutes les activités en vigueur chez nos entreprises rougemontoises en septembre et pendant les Week-ends gourmands, consultez notre article de blogue : 19e édition des Week-ends gourmands : un mois de septembre festif à Rougemont

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L’artiste qui parlait aux couleurs

Au cœur du village de Rougemont, une petite maison blanche entourée d’arbres et de vivaces, invite le passant à y faire un arrêt. À l’intérieur, des toiles « couleurrées » éclaboussent l’œil et invitent le visiteur à faire connaissance avec les œuvres de l’artiste peintre Lise Rose.

Native de Montréal, mais dorénavant citoyenne de Rougemont depuis 2004, l’artiste-peintre Lise Rose a choisi cette petite municipalité de la Montérégie pour en faire à la fois sa résidence et son lieu de création.

« Rougemont, c’est dans la famille, affirme-t-elle. Ma sœur habitait déjà au village quand un jour, elle m’invita à venir demeurer dans la même résidence qu’elle. Sachant que la maison comptait deux logements, la cohabitation s’avéra aisée. »

Mais rapidement, la passion frappa à la porte de la maison de la rue Principale et Lise prit possession de la totalité de la résidence. Le second étage conserva sa raison d’être tandis que le logement du niveau de la rue à la fois lieu de création et galerie d’art.

Galerie d'art devant maison de l'artiste Lise Rose

Une galerie d’art haute en « couleurrs »

Lise Rose a aménagé son environnement créatif afin d’y recréer une ambiance abritant « de bonnes vibes ». « J’aime parler et échanger avec les visiteurs. J’ai conçu cette galerie d’art avec en tête, l’idée d’en faire un lieu d’échanges. »

Bien que la galerie attire son lot de visiteurs réguliers, c’est lors des Weekends gourmands que le rez-de-chaussée de la petite maison blanche est envahi. Les visiteurs viennent de partout et ils sont curieux de découvrir la démarche artistique de l’artiste.

Galerie artiste Lise Rose

L’exposition « couleurré »

En reprise, alors que la pandémie a un brin chamboulé la vie de l’artiste peintre, la seconde partie de l’exposition : COULEURRER, en hommage à la mère de Lise ROSE. « J’avais 5 ans lorsque ma mère m’initia au bonheur de “couleurrer”. Ce mot, je l’adorais. Il était plein d’images et de magie. Ce québécisme appartient aux générations précédentes. Un jour, on nous a corrigés. Il fallait dire “colorier”. Mot que je trouve très terne (une déviante déprimante du mot COLOR). Rose Rose, ma mère, est décédée en 1981. Lorsque je pense à elle, le mot “couleurrer” reste, à jamais, un doux souvenir. »

Il va de soi qu’avec un tel titre d’exposition, on retrouve beaucoup de couleurs dans les œuvres de Lise Rose. « C’est à la fois figuratif et abstrait. Dans la couleur, on y retrouve aussi des personnes qui posent et bientôt, ce seront des félins. » « Couleurrer », c’est aussi un portrait de 50 ans de vie de la famille Rose, du frère Paul ainsi que de Rose, la mère tant aimée.

« Maman m’a tant fait aimer peindre et jouer avec les couleurs. “Couleurrer”, c’est un hommage que je lui rends. »

On peut visiter la galerie d’art Lise Rose gratuitement. En raison de la pandémie, les règles sanitaires s’appliquent : masque obligatoire, distanciation (6 pieds) et désinfectant pour les mains (disponible sur place). On conseille aux visiteurs de vérifier les heures d’ouverture sur le site web ou tout simplement d’appeler à la galerie.

On se déplace de loin pour manger à la Cantine Simone

En vacances, qui n’aime pas faire un arrêt dans une de ces cantines que l’on retrouve un peu partout le long des routes du Québec ? Il en existe une pour laquelle, vacances ou non, on n’hésite pas à faire des dizaines de kilomètres pour s’y rendre. Située dans le pittoresque village de Rougemont, on y mange des burgers uniques. Quelqu’un a dit bison ? 

Véritable institution rougemontoise, la Cantine Simone fait l’unanimité depuis près de 16 ans. Bien qu’on retrouve l’essentiel du traditionnel menu « cantine », le propriétaire actuel, Jean-Claude Pallardy, « un gars de marketing » comme il se décrit lui-même, a voulu se distinguer en offrant aux clients de passage, une carte qui sortait de l’ordinaire. Mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Jean-Claude Palardy, propriétaire de la cantine

Une institution de Rougemont aux origines floues

Normalement dans un village, tous s’entendent pour connaître l’origine de tel ou tel commerce. Mais pour ce qui est de la Cantine Simone, c’est le grand flou.  

« On ne connaît pas grand-chose de l’origine de cette cantine, sauf qu’elle fut créée dans les années 60 »,nous explique Jean-Claude Pallardy, le propriétaire actuel depuis 2005. « Reste qu’après une année, nous avons décidé de tout changer. 2006 a été l’année où nous avons agrandi l’endroit et surtout, revu complètement le menu. »

la Cantine Simone

« Conserver le traditionnel menu des cantines, soit, mais pourquoi ne pas y ajouter de l’exceptionnel ? » On ne peut lui donner tort, car qui a entendu parler d’un menu de cantine avec « à la carte » du bison, du sanglier, de l’autruche et même du chameau ?

En peu de temps, la clientèle locale et régionale a aimé et adopté l’idée de créer des burgers différents. « Les Québécois aiment essayer des plats différents, des saveurs originales », affirme monsieur Pallardy. « On vient de loin maintenant pour venir goûter et même repartir » avec mes burgers, mes frites maison et mes club sandwichs spéciaux en formule take-out. »

16 sortes de burgers… sans compter le tout le reste

Cela dit, on ne peut s’empêcher de rester surpris devant l’abondance de l’offre burger gourmet chez Simone. Car sur le menu, on y retrouve plus de 16 sortes de burgers différents et tous aussi exotiques les uns que les autres.

Un burger de bœuf, alors ? Ou de bison ? Pourquoi pas de sanglier ? De cerf ? Et tout cela sous les arbres, bien installé à l’extérieur sur une des belles tables à pique-nique qui jouxte la sympathique petite cantine. Il est ou le bonheur, disait le chanteur ? Ne cherchez plus, il est là, dans Rougemont.

Évidemment, en famille, on ne peut espérer que tous les membres de la famille, surtout les plus jeunes, s’enthousiasment pour ces burgers très spéciaux. C’est pourquoi vous y retrouverez aussi tous les mets qui composent l’ordinaire de nos cantines québécoises.

Hot dogs, frites maison, sous-marins, paninis, club sandwichs, smoked meat et évidemment, la poutine. Cela dit, reste que chez Simone, en plus des traditionnelles sortes de poutines, on peut commander une Général Tao ou une autre Kimchi coréenne. Sans compter la végétarienne, si la protéine animale ne fait pas partie de votre ordinaire.

Poutine

Vous aurez compris que même dans un décor pittoresque et traditionnel, la Cantine Simone elle, n’a rien de traditionnelle. Et l’ami Jean-Claude vous attend pour vous faire goûter l’exceptionnel. Qui sait, vous repartirez peut-être avec du « take-out » sous le bras, histoire de calmer une petite fringale au retour ?

Cantine Simone : 1087 rue Principale, Rougemont, J0L 1M0 – 450-469-0029

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C’est le temps de l’autocueillette des bleuets

On aime les bleuets. Mieux, on les adore. Mais trop souvent, la cueillette des bleuets se termine avec un mal de dos. Ouche ! Toutefois, à la Fruiteraie des Gadbois de Rougemont, les bleuets, ça se cueille relaxe, debout, avec son panier sous le bras. Même les grands-parents peuvent contribuer à la récolte.

Un simple coup d’œil sur les photos qui illustrent ce billet vous convaincra : les bleuets de la Fruiteraie des Gadbois n’ont rien à voir avec ces petits arbrisseaux au ras du sol que l’on voit dans les bleuetières traditionnelles. Ici, les fruits bleus se trouvent à la hauteur des yeux. Il n’y a qu’à tendre la main pour cueillir ses bleuets à pleines mains. La décision de sélectionner ces cultivars bien particuliers ne date pas d’hier.

Cueillir des bleuets

Des terres patrimoniales

Depuis des décennies, ce sont plusieurs générations de Gadbois qui exploitent ces terres situées à flanc de montagne, nonobstant un hiatus de quelques années alors que les moines de l’abbaye voisine avaient acheté les terres de la famille, dus à des difficultés financières. Heureusement, le père des copropriétaires actuels, Vincent Gadbois et Céline Chagnon, au retour d’un séjour en Afrique comme agronome coopérant, a pu racheter le patrimoine familial aux religieux.

Bien que la culture principale soit la pomme, c’est en 1979 que monsieur Gadbois, sur les conseils de Michel Lareault, un agronome aujourd’hui disparu, qu’il entreprit la culture du bleuet sur une parcelle de terre. Après des essais sur plus de 18 cultivars, la famille Gadbois a réussi un petit miracle de croisement pour en arriver avec les résultats actuels. 

La Fruiteraie

Cette année, c’est l’abondance

Et les fruits, parlons-en ! Selon Vincent Gadbois, « cette année, les bleuets sont énormes, du jamais vu », au point où l’on se doit de remettre en question les prétentions de certains qui affirment « qu’un bleuet = une tarte ». Il faut dire que cette année, le climat a joué en faveur des différentes espèces de bleuets sur la terre des Gadbois. Et en plus d’être énormes et gorgés de saveurs, « les bleuets sont abondants » de dire Vincent. 

La saison de l’autocueillette est débutée et se prolongera jusqu’au début septembre. On vous attend en famille durant toute la saison.

beaucoup de bleuets

Bons pour le cœur les bleuets

Tout comme sa cousine la camerise, les bleuets sont parmi les petits fruits les plus riches en antioxydants. Ils peuvent contribuer à prévenir des maladies dues au vieillissement comme les maladies du cœur et le cancer. Ajoutez à cela de la vitamine C, des fibres et des minéraux et nous affirmons que c’est le fruit parfait. 

D’autant plus que des études affirment que le « bleuet jouerait un rôle dans la prévention de maladies telles l’Alzheimer et le Parkinson et qu’il pourrait protéger contre le diabète et l’obésité.

bon pour la santé les bleuets

Bons au goût les bleuets

Soit ! Mais entre vous et moi, les bleuets, on les mange principalement parce que c’est bon. Avec un peu de crème 35 % bien épaisse, vous ne trouverez pas de meilleure façon de terminer un repas.

Mais si on vous disait que le bleuet dans un repas, c’est assurément un succès bœuf. Comme dans une bavette de bœuf, sauce aux bleuets et au camembert. Ou une petite poitrine de porc confite aux bleuets. Disons-le, le bleuet, c’est n’est pas qu’au dessert qu’on l’apprécie.

délicieux bleuets

Le bleuet des Gadbois, une référence

Ce n’est pas pour rien que les bleuets rougemontois se distinguent, de nous expliquer Vincent Gadbois. “Nos bleuets, on les traite comme des pommiers. On procède à chaque année à une taille sélective afin d’obtenir le fruit parfait, en grosseur comme en goût. La pollinisation est optimale, grâce aux ruches disséminées sur le terreau fertile.”

Ces bonnes pratiques assurent à la clientèle qui visite les bleuetières des Gadbois de repartir avec les meilleurs bleuets qui soient. Des bleuets qui ont un goût unique.

autocueillette de bleuets

On vous attend au royaume du bleuet. Vite, avant qu’ils ne disparaissent!

Fruiteraie des Gadbois : 501 Rue Principale, Rougemont, J0L1M0 – (450)-469-3842

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Enfin les framboises !

La saison du roi des arbres fruitiers, le framboisier, débute à peine que déjà, on s’arrache les meilleures framboises qui soient, celles produites au Québec, dans la région de Rougemont. À vos paniers ! C’est le temps de l’autocueillette.

Fermez les yeux et souvenez-vous de cette sensation lorsque vous laissez glisser sur votre langue la première framboise de la saison. Celle produite localement, évidemment. À Rougemont. Alors, cette sensation ? Une explosion de saveurs en bouche, rien de moins. Depuis toujours, on débute la saison avec les fraises, on la termine avec les bleuets, mais le moment le plus attendu des amateurs de petits fruits est sans contredit la saison des framboises.

Fragile, mais elle se conserve bien

Contrairement à ses homologues fruitiers, la framboise est un fruit fragile. On la cueille avec précaution et on la dépose dans le panier avec délicatesse. Mais, si on se garde de manger par pure gourmandise sa récolte de framboises au retour de la cueillette, il n’y a rien de plus facile que de la conserver au congélateur des mois durant. En effet, selon les connaisseurs, et ils sont nombreux, la framboise d’ici se prête particulièrement bien à la conservation.

Framboises close up

De juillet à septembre

Bien que la framboise soit dorénavant disponible en tout temps, rien ne se compare au goût des framboises d’ici. Quelqu’un a dit « framboises américaines sans saveur » ? Selon le cultivar sélectionné par le producteur artisan, il est possible de cueillir des framboises de juillet à septembre, « bien qu’au Vignoble Coteau Rougemont, la saison de l’autocueillette des framboises se déroule principalement la dernière semaine de juin et les deux premières de juillet », affirme Louis Dugas, un ces artisans du terroir de Rougemont. 

champ de framboises

Quelques exemples de cultivar ? La Pathfinder, grande favorite des producteurs, donne de gros fruits goûteux, faciles à cueillir. La Boyne est la grande dame des framboises : délicate, raffinée et qui, heureusement, se conserve facile. La Killarney, c’est celle qui nous oblige à manger tout le panier. Un peu de crème 35 % avec ça ? Et d’ailleurs, pourquoi juste un peu ? 

Les nutritionnistes vous le diront : c’est du bon !

N’en doutez pas, rien de plus santé qu’un grand bol de framboises. Les nutritionnistes l’affirment d’ailleurs, la framboise possède une des densités minérales les plus élevées qui soit pour un fruit frais : magnésium, fer, calcium, ces minéraux, essentiels pour une bonne santé, contribuent à la couverture des besoins minéraux du corps humain. Vous pouvez même en prendre un second bol, sans trop de risque d’excès.

Mais il y a plus. Vitamine C, acides organiques, antioxydants s’ajoutent à la liste des qualités nutritionnelles de la framboise. Quelqu’un a dit superfruit ?

fruits

Les framboises feront de vous le Ricardo de la maisonnée

Pas besoin de se lancer dans de la haute cuisine pour apprécier la framboise. Des centaines de recettes mettant en vedette la framboise s’offrent à vous sur la Toile. De celles tirées du cahier de recettes de votre grand-mère aux recettes issues des cuisines de plus grands chefs, on célèbre la framboise en cuisine. 

Une seule bouchée dans cette friandise divine qu’est la guimauve parfumée à la framboise du grand chef Bocuse surprendra vos invités. N’oubliez pas que c’est le coulis de framboises qui a permis au chef Escoffier de se distinguer en créant sa fameuse pêche Melba. Et on se retient de vous donner la recette du magret de canard rôti, sauce aux framboises. Un péché.

dessert

Le cidre pétillant aux framboises, un péché

Selon Louis Dugas, artisan producteur au Vignoble Coteau Rougemont, « la culture de la framboise est complémentaire à celle de la vigne et des pommiers ». Mais un complément qui a permis de créer un produit raffiné, pour un cinq à sept entre amis et souper sur la terrasse lors des chaudes soirées d’été : le cidre pétillant aux framboises. Redisons-le, un péché. Que l’on peut se procurer à la boutique du Coteau, face aux champs de framboises. Et que rien ne nous empêche de savourer directement sur la terrasse de la boutique, face à ce paysage grandiose que nous offrent les plaines agricoles et les montagnes Montérégiennes.

Pour se rendre aux champs, on recommande d’apporter ses propres paniers, bien qu’il soit possible de s’en procurer à l’accueil du domaine.

cidre

On vous attend Vignoble et Cidrerie Coteau Rougemont au 1105 La Petite-Caroline, à Rougemont. Il vous reste encore deux semaines pour venir pratiquer l’autocueillette des framboises.

Juillet, c’est le temps de venir cueillir la camerise

Avec ses saveurs de cassis, de framboise et de bleuet, la camerise, un superfruit, connaît depuis quelques années un engouement sans pareil. Et pour encore une semaine, vous devez venir faire provision de ce petit fruit qui possède de nombreuses vertus anti oxydantes. En autocueillette ou en panier, combinez une balade dans la région de Rougemont à une visite au Verger Cammia, la terre promise de la camerise.

La camerise ? Si vous êtes amateur de petits fruits, la camerise saura prendre sa place au côté des fraises, framboises et bleuets. Souvent comparée au bleuet en raison de sa forme allongée, la camerise possède un goût unique et recherché. Certains y décèlent même un soupçon de mûre, de nectarine, de prune et de rhubarbe. En bouche, la camerise fond littéralement sous la langue. Facile à cueillir, on peut en faire des réserves pour de nombreux mois grâce à la congélation. 

Panier camerise

Un fruit bio

Mais bien que la camerise pousse à l’état naturel dans les régions plus nordiques des forêts boréales d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord, ce n’est qu’à partir des années 2000 que ce fruit au goût unique fut implanté dans des zones tempérées. Dont à Rougemont. Particulièrement résistant aux insectes et parasites en tout genre, la camerise, et particulièrement le cultivar Aurora que nous avons planté sur nos terres, est le candidat idéal pour la culture sans pesticide, nous affirme Arianne Hébert, la jeune et sympathique copropriétaire des Vergers Cammia.

De plus, « la camerise a une teneur élevée en antioxydants, en vitamines A et C et en fibres. Elle est aussi une source de manganèse, potassium, magnésium et cuivre. De plus, la camerise aurait l’une des concentrations les plus élevées en anthocyanines parmi les fruits. Ces dernières sont des composantes de la famille des polyphénols reconnus pour la prévention de plusieurs maladies chroniques, certaines formes de cancer, de maladies cardiovasculaires et neurodégénératives » nous explique le nutritionniste Hubert Cormier sur son site.

fruit camerise

Un fruit apprécié en cuisine

En confiture, en dessert, pour accompagner un saumon ou tout simplement dans un cocktail bien frais, la camerise se marie à de nombreux plats et rehausse le goût de ceux-ci avec ses saveurs subtiles et complexes. Selon Arianne Hébert, « Les gens découvrent depuis peu le goût franc et complexe de la camerise en cuisine. » Et ils y reviennent. Titillez Google avec les mots « camerise » et « recettes » et vous découvrirez un univers culinaire incomparable. Gageons que vous surprendrez vos invités lors de votre prochain souper à la maison. 

La camerise, une culture encore jeune.

 Ce n’est que depuis 2017 qu’Arianne Hébert et Rick Favreau, boursiers de la relève agricole de la MRC de Rouville, exploitent des terres où pousse la camerise. « Nous en sommes à notre seconde année de commercialisation de la camerise et déjà, cette année, notre production est optimale. Et les aléas de la température ne nous ont pas nui, au contraire. Il y a peu de fruits rustiques et résistants comme la camerise. C’est pourquoi nous nous passons de pesticide afin d’offrir au consommateur un fruit nature. »

champ camerise

Rien de plus facile à cueillir

L’autocueillette de la camerise ne demande ni muscles ni dos d’athlète. Rien de plus facile pour la famille qui veut découvrir ce fruit venu des régions nordiques. Il n’y a qu’à passer les doigts le long de la tige et hop ! Dans le panier. Seul « inconvénient » déclare en riant Arianne Hébert, « il faut s’attendre à avoir les doigts bleus en fin de journée ».

Il va de soi que l’on peut s’en procurer aussi en panier. Au frigo, il faut la manger dans les sept jours suivant la cueillette. Sinon, de nous expliquer Arianne Hébert, « il est aussi simple de congeler la camerise que les framboises. Même pas besoin de les laver avant congélation. »

autocueillette camerise

Arianne et Rick vous attendent ce week-end au Verger Cammia au 1265 La Grande-Caroline, à Rougemont. Dépêchez-vous de venir, ce week-end et la semaine prochaine au plus tard, car les camérisiers auront bientôt terminé de nous donner leurs fruits.

Votre place vous attend au camping Terrasse Rougemont

En voiture, en moto, en VR ou à vélo. Avec une tente, une roulotte ou un véhicule récréatif motorisé, votre place vous attend au camping Terrasse Rougemont. Mais il faudra faire vite, car cet été encore, les sites situés sur un des plus beaux campings de la Montérégie sont en forte demande.

Depuis près de 55 ans, le camping Terrasse Rougemont accueille campeurs, voyageurs et touristes dans un paysage enchanteur, sur un site qui offre à la fois repos pour les plus grands et divertissement pour les plus jeunes (ou ceux qui se disent plus jeunes).

Situé au pied de la montagne et branché sur les multiples activités de la région, le camping Terrasse Rougemont est situé à proximité des vergers et des vignobles de la région. À vous les grands cidres de réputation internationale et les vins du terroir. 

site de camping Rougemont

Une saison estivale sous le signe du déconfinement

Une belle saison attend les campeurs et les visiteurs cette année. Grâce à l’assouplissement des mesures sanitaires, le camping roule déjà à plein rendement et on prévoit une saison aussi importante que l’an dernier, sinon plus. 

Les grandes chaleurs du début de l’été vous ont assommé ? La piscine et la pataugeuse se sont refait une beauté et elles seront fin prêtes pour la grande inauguration de la saison des vacances le 24 juin.

piscine camping Rougemont

De nombreuses activités sont aussi offertes aux vacanciers, petits et grands. Terrain de jeux, location d’équipement nautique, pétanque, volley-ball de plage, jeux de fers et plusieurs autres activités seront au rendez-vous.

Une fois le soleil couché, la soirée appartient aux plus grands. En respect des règles édictées par la santé publique, des soirées dansantes seront organisées et offriront à tous une ambiance des plus festives.

Mordus de pêche ? Le fameux tournoi de pêche du camping Terrasse Rougemont se tiendra du 12 au 19 juin prochain. C’est le temps de faire le ménage de votre coffre de pêche afin de ne rien manquer de cet événement.

Tournoi de pêche camping Rougemont

Et c’est sans compter que dès le 24 juin, le restaurant casse-croûte du camping sera ouvert à nouveau tous les jours. Vous pourrez ainsi venir profiter des tables installées sur le bord du lac pour venir déguster votre repas.  

À moins que vous fassiez la tournée des producteurs maraîchers de la région. Au moment où vous lirez ces lignes, les premières fraises du Québec auront déjà fait leur apparition dans les comptoirs des producteurs de Rougemont. La saison de l’autocueillette des fraises aura officiellement débuté tandis que celle des bleuets démarrera début juillet. Et à quelques minutes à peine du camping, vous pourrez vous laissez aussi tenter par les multiples produits du terroir. Les déjeuners au lever du jour ne seront plus les mêmes.

feu de camp camping Rougemont

Certifié « Bienvenue cyclistes ! »

La région de la Montérégie est sans contredit une des plus agréables à visiter en vélo. Et Rougemont est particulièrement gâté avec une augmentation constante des vacanciers qui viennent profiter des petites routes sinueuses en cyclotourisme.

Que vous prévoyiez passer une ou deux journées dans la région ou toute une semaine à visiter la région, faites du camping Terrasse Rougemont votre camp de base. Nous aimons les cyclistes. Nous sommes certifiés « Bonjour cyclistes ! » 

Une longue histoire d’amour avec Rougemont

Le camping Terrasse Rougemont fête ses 55 ans cette année. Propriétaires depuis plus de 50 ans, ce sont quatre générations de la famille Trudel qui furent à tout de rôle, responsables de gérer l’entreprise familiale.

Marie-Danielle Trudel et sa sœur, aujourd’hui les deux copropriétaires du camping, sont des acteurs importants de la communauté de Rougemont. Par le fait même, plus d’entreprises de la région bénéficient de l’achalandage des visiteurs et des touristes.

Et depuis l’ouverture, bien des changements sont survenus. Ne serait-ce que les cyclistes attirés par la certification sympathique au vélotourisme. « Nous avons des vélos qui arrivent de Montréal toutes les semaines et qui visitent la région. Ils ont la chance de camper sur notre bord de lac et ils adorent ça ».

Lac camping Rougemont

Dans le respect des règles sanitaires

Bien que le déconfinement se fasse graduellement, l’équipe du camping Terrasse Rougemont est constamment à l’écoute des recommandations de la santé publique afin d’assurer à ses visiteurs un séjour en toute sécurité. L’association Camping Québec et la Sûreté du Québec ont participé à l’élaboration de bonnes pratiques afin de permettre la pratique du camping en toute confiance.

Pour plus d’informations ou pour réserver votre espace, faites vite et consultez le site web ou communiquez directement par courriel à l’adresse suivante : terrasse_rougemont@outlook.fr

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Notre adresse

Rougemont (Québec)
61, chemin de Marieville
J0L 1M0

Rougemont est reconnue Capitale de la Pomme depuis de nombreuses années. Elle est d’ailleurs d’une beauté remarquable lorsque ses milliers de pommiers sont en fleurs au mois de mai. À l’automne, ce sont ses pommes qui attirent tous les regards!

Planifiez votre visite à Rougemont! Nous vous proposons notre carte touristique, l'outil essentiel pour découvrir la région.  À télécharger sur votre téléphone à l'aide du code QR ou juste ici. La carte est aussi disponible directement chez nos commerçants/producteurs.